Profondeurs
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Profondeurs
Profondeurs de l’océan, des nues, de l’esprit,
Toutes si difficiles à sonder, à partager,
Quand au cœur de la nuit nous sommes enlacés,
L’amour dans toute sa splendeur nous habite
Pendant que le vent gronde au dehors,
Que l’océan se débat en vagues tumultueuses,
Nos esprits vagabondent, nos yeux scrutent les nébuleuses,
Merveilleuse Venus, qui m’a retenue éveillée et joyeuse.
Emmêlés dans nos rêves, le vent continue sa ronde
Les vagues frappent le long de la coque son tamtam
Qui n’en finit pas, et me donne du vague à l’âme.
A tout jamais, je veux faire partie de ce monde.
Sans fin, mon regard porte au-delà de l’horizon
Quand on pense enfin s’être approché du but
Celui-ci s’étire de nouveau et recommence la ronde.
Egrainées comme des miettes sur une table,
Elles sont partout ou le regard nous porte
Indomptées, éclatantes au milieu du sable
Mystérieuses et intouchables elles nous emportent.
Souvenir de volcans érodés par les vents et marées
Les couleurs chatoyantes s’entrechoquent et se mêlent
Le vert des collines, le bleu de l‘océan unis à jamais
Nous voudrions sentir le sable sous nos fines semelles.
Nos esprits vagabondent, courent et imaginent
Serions-nous prisonniers de ces endroits magiques
Que nous espérons être les seuls comme des natifs !
Nus sur le sable, les pieds dans l’eau à jamais unis.
Comme ces îles pures visitées par le sable crissant
Les vagues vont et viennent racontant leur chant
Les oiseaux les effleurent et les accompagnent
Joyeux, voletant, leurs ailes comme des pagnes.
Enfin nos regards se croisent, heureux d’être là,
Partageant et savourant ces instants de beauté
La plénitude s’installe, alors que l’océan à petit bruit
De vagues en vagues nous rappelle qu’il est bien là
Et que le monde s’étire sous notre coque à petit pas.